Dok Phone: juillet 2015

C’est par la négative que Google a répondu à la mise en demeure déposée par la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés au sujet du droit à l’oubli. La CNIL demandait depuis le 12 juin à ce que la firme californienne applique un déréférencement à l’ensemble de ses moteurs de recherche.

Au cours d’un message posté en ligne, le géant de Mountain View a déclaré rejeter l’injonction de la CNIL lui sommant d’étendre le droit à l’oubli à tous ses moteurs de recherche extra-européens. Nous connaissions son attachement à la collecte de données, en voici une nouvelle preuve. Pour Google, le droit européen ne s’applique qu’à l’Europe.

Pour être plus précis, la CNIL demandait à Google de retirer les liens redirigeant vers des résultats « inadéquats, peu pertinents ou excessifs » suite notamment à la plainte de 60 000 français. Au total, Google a reçu près de 290 000 plaintes portant sur près d’un million de pages. Lorsqu’une plainte a été déposée, les équipes de la firme se chargent alors d’en évaluer sa pertinence et acceptent ou non (environ 30 % de refus) de supprimer le lien litigieux.

Nous disposons de ce droit depuis mai 2014, suite à un arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne. Le désaccord régnant entre Google et la CNIL réside dans le fait que lorsqu’une plainte issue de l’UE est validée par ses équipes, celles-ci n’appliquent les suppressions que sur les domaines européens (.co.uk, .es, .fr,…). La Commission exige qu’il applique ces retraits à son domaine principal, le .com ainsi qu’aux autres domaines internationaux.

Aucun pays ne devrait être capable de contrôler la nature des contenus consultés par un individu résidant dans un autre pays. – Peter Fleischer, Chargé de la protection de la vie privée pour Google

Le géant d’Internet ajoute que supprimer ces liens sur les domaines en dehors de l’Europe n’est pas très pertinent, arguant que seulement 3% des internautes n’utilisent pas la version locale de Google pour effectuer leurs recherches.

Son inquiétude augmente également quant au recul de la Liberté d’expression sur Internet pouvant être causée par une extension du Droit à l’oubli dans de nouveaux pays. La réponse de la CNIL suite à ce « non » devrait être entendue d’ici les deux prochains mois.

Nous sommes le 29 Juillet et c’est le grand jour pour Microsoft puisque Windows 10 est officiellement disponible en version finale. La firme de Redmond mise gros avec son nouvel OS suite à l’accueil mitigé de Windows 8. Cette fois, l’entreprise voit les choses en grand et offre un système bardé de nouveautés avec pour objectif de séduire 1 milliard d’utilisateurs en trois ans.

Ainsi, la mise à jour vers Windows 10 est gratuite pour les détenteurs d’une licence de Windows 7 ou 8 (non piratée évidemment) pendant la première année à partir d’aujourd’hui. Néanmoins, tous les utilisateurs ne pourront pas en profiter en même temps et selon les appareils qu’ils possèdent. Tous ne pourront pas non plus l’avoir gratuitement. On fait le point sur cette question. Voici donc comment obtenir Windows 10.

Si vous avez un PC sous Windows 7 ou 8.1 à jour

Si vous utilisez un ou plusieurs ordinateurs sous Windows 7 ou 8.1 et qu’ils sont à jour, la mise à jour vers Windows 10 est gratuite. Attention de ne pas attendre trop longtemps avant de franchir le pas, la gratuité n’est valable que la première année à partir du 29 Juillet 2015. Par ailleurs l’installation est extrêmement simple.

Si votre machine est bien à jour, vous devriez voir apparaître une petite icône dans votre barre des tâches en bas à droite vous signalant que la mise à jour de Windows 10 est disponible. Si tout est bien à jour et que vous n’avez pas cette icône, Microsoft a publié un guide (malheureusement compliqué) pour la faire apparaître.

Attention, n’espérez pas recevoir Windows 10 dès maintenant. Si vous l’avez estimez-vous chanceux puisque Microsoft a prévu de le déployer lentement pour parer aux éventuels bugs qui pourraient toucher les premières installations. Windows 10 pourrait être disponible dans des délais de plusieurs semaines.
Si votre PC n’est pas à jour

Vous avez Windows 7 ou 8.1 mais vous ne voyez pas l’icône, il se peut que votre PC ne soit pas à jour. Vérifiez donc que vous avez bien la dernière mise à jour en date. Si vous avez Windows 7 vérifiez que vous avez bien fait la mise à jour vers le Service Pack 1. Pour ce faire rendez-vous dans le menu Démarrer et recherchez Windows Update. Si vous utilisez Windows 8, il faut tout simplement mettre à jour Windows vers la version 8.1. Après cela vous pourrez installer Windows 10.
Si vous avez un PC sous Windows XP ou Vista

Si votre version de Windows est XP ou Vista, malheureusement pour vous, il faudra mettre la main au portefeuille. En France, la version Home de Windows 10 vous coûtera 134,99 euros et la version Pro 269,99 euros. Vous pouvez vous procurer Windows 10 soit sur le site de Microsoft (téléchargement) soit en version CD ou pour la première fois sur clé USB (à partir d’août) dans les points de ventes partenaires.

Attention ! Avant de faire cet achat, vérifiez bien que votre PC dispose de la configuration minimale requise pour faire tourner Windows 10. Microsoft a même publié une configuration recommandée pour que Windows 10 tourne sans aucun problème. Car si le nouvel OS de Microsoft exige les mêmes configurations matérielles que Windows 7 ou 8, ces configurations sont supérieures à celles exigées pour faire tourner Windows XP ou Vista.
Si vous avez un appareil sous Windows RT

Mauvaise nouvelle si vous êtes détenteur d’un appareil tournant sur Windows RT, la mise à jour vers Windows 10 est impossible. Néanmoins, Microsoft a promis qu’une mise à jour de Windows RT serait disponible dès Septembre mais n’a donné aucune information précise à ce sujet.

Ce n’est pas la première fois que la rumeur fait la Une de l’actualité, mais cette fois-ci c’est la bonne ! Dès 2016, il se pourrait bien que vous n’ayez plus besoin de carte SIM pour votre smartphone à condition qu’il s’agisse d’un appareil Apple ou Samsung. Les deux géants auraient trouvé un accord pour proposer des appareils équipés de cartes SIM électroniques intégrées.

C’est le très sérieux Financial Times qui nous dévoile l’information selon laquelle Apple et Samsung seraient parvenus à négocier avec GSMA, l’organisation mondiale qui gère tout ce qui touche aux réseaux et opérateurs.

Les deux géants et l’organisation en seraient au stade des « négociations avancées » pour pouvoir proposer des smartphones équipés de cartes SIM électroniques intégrées signant ainsi la fin des cartes SIM telles que nous les connaissons aujourd’hui.

Les cartes SIM électroniques pourraient donc permettre aux utilisateurs de ne pas changer de carte SIM chaque fois qu’ils changent d’opérateur. La carte SIM « intelligente » pourrait s’adapter toute seule. Les opérateurs concernés dans un premier temps seraient AT&T, Deutsche Telekom, Etisalat, Hutchison Whampoa, Orange, Telefónica, et Vodafone.

Interrogé par le Financial Times, GSMA a confirmé que les derniers termes de l’accord étaient en cours de négociation mais que dès 2016, les smartphones de Samsung et Apple devraient être équipés de cette technologie.

Pour Apple, ce ne sera pas la première fois qu’il tente de remplacer la carte SIM des opérateurs. L’année dernière, la firme de Cupertino lançait les cartes SIM Apple aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Il y a un mois, ces mêmes cartes étaient proposées en Australie.

A quoi servent-elles ? Elles permettent à l’utilisateur de switcher d’un opérateur à l’autre sans avoir besoin de changer de carte SIM. Et en prime, la firme de Cupertino a négocié avec GigSky pour proposer du roaming depuis 90 pays dont la France. Alors, que pensez-vous d’une carte SIM électronique intégrée à votre smartphone ?

Si l’iPhone 6 et l’iPhone 6 Plus rapportent autant à Apple, c’est non seulement parce qu’ils se vendent bien mais également parce que la firme pratique des marges assez élevés. Nous ne reviendrons pas sur le prix de vente de ses appareils car ce n’est pas le sujet mais simplement sur les marges réalisées par la société.

Celles-ci seraient plus conséquentes que jamais puisque d’après les dernières informations du CIRP, l’UBS Evidence Lab iPhone Monitor estime aujourd’hui que grâce aux ventes de l’iPhone 6 Plus, Apple aurait dépassé les 40% de marge brute.

D’après l’analyste d’UBS, Steven Milunovich, Apple serait parvenu à atteindre 40,9% de marge brute, soit 1,5% de plus que le consensus de Wall Street qui est de 39,4% tandis que les prévisions de la pomme se situent entre 38,5 et 39,5%. La société aurait ainsi dépassé ses propres attentes formulées en avril.

Une performance qui serait directement liée aux ventes de l’iPhone 6 Plus, plus que sastisfaisantes puisque celles-ci représenteraient pas moins de 30% du total des ventes d’iPhone. On notera, au passage, qu’au second trimestre 2015, 18% des acheteurs d’iPhone étaient des switchers provenant d’Android. Des chiffres qui prouvent que la stratégie déployée par Apple pour séduire les utilisateurs Android fonctionne toujours.

Si le dernier rapport du cabinet d’analystes annonce déjà des marges énormes, celles-ci pourraient passablement augmenter avec l’arrivée prochaine de l’iPhone 6S pour grimper à 41,6%, non seulement grâce au prochain téléphone de la pomme mais également grâce à l’Apple Watch.

Les résultats financiers d’Apple pour le second trimestre 2015 seront officiellement annoncés le 21 juillet prochain soit dans quatre jours. Nous verrons à ce moment là si les chiffres énoncés par les analystes se confirment ou pas, mais dans tous les cas, les iPhone 6 et 6 Plus sont encore dans le top des ventes dix mois après leur sortie au grand désarroi de Samsung.

Vous avez bien lu, Samsung est d’ailleurs particulièrement sérieux quant à ce projet. C’est une information qui va pouvoir surprendre, impressionner ou interroger, toujours est-il que le projet d’un écran de smartphone à définition 11K est lancé depuis le mois dernier, en partenariat avec le gouvernement sud-coréen.

Disposant d’un budget de 26,5 millions de dollars, Samsung va faire équipe avec 13 entreprises locales et non-locales afin de mettre au point le premier écran d’appareil mobile à définition 11K affichant 2250 ppp (pixels par pouce). Affirmé par l’Executive Director de la société, Chu Hye Yong, cette avancée permettrait de créer un écran à la définition quatre fois supérieure à celle proposée aujourd’hui par les Quad HD comme le Huawei Mate 8.

En réalité, cela fait partie d’un plan plus global incluant notamment le déploiement du réseau Giga LTE développé par le fournisseur de réseau KT en prévision de l’arrivée de la 5G. Menées par le Ministère des Sciences, l’ICT et Future Planning, ces prouesses technologiques ont toutes pour ligne de mire des présentations publiques lors des Jeux Olympiques 2018 qui auront lieu à Pyeongchang.

Ce projet d’écran mobile 11K est intitulé EnDK. Il est actuellement conçu dans une manœuvre d’alternative face à la démocratisation progressive de la 3D. Selon eux, disposer d’un écran d’une telle définition permettrait un affichage minutieux des couleurs, mettant en évidence des détails et provoquant à l’instar d’une illusion d’optique, des impressions de 3D.

Actuellement, les écrans 2K offrant 550 ppp pour une définition de 2550 x 1440 pixels sont considérés comme les plus avancés du marché. Bien évidemment, des terminaux proposent de plus hautes définition tels que le prototype 8K pour écran de télévision ou encore la 4K qui élève d’ailleurs quelques question quant à l’utilité d’un tel affichage sur un écran de smartphone, sans parler de l’autonomie de la batterie durement affectée…Toujours est-il que d’ici 2019 des écrans de 11K à 2250 ppp pourraient voir le jour et atteindre une commercialisation mondiale.

Pour faire écho à la récente déclaration d’Apple selon laquelle 99% des utilisateurs iPhone 6 l’adorent et seraient satisfaits de leur achat, voici une nouvelle étude de l’institut américain Gallum relayées par Forbes qui démontre que les utilisateurs iOS changent plus souvent de smartphone que les utilisateurs Android.

A quelle fréquence les utilisateurs renouvellent leur smartphone ? Voici ce que cherche à définir cette nouvelle étude menée sur un échantillon de 8234 utilisateurs Apple et 6072 utilisateurs d’un smartphone sous l’OS de Google. Un sondage qui en dit long sur les habitudes de consommation qui ne sont pas tout à fait les mêmes d’un OS à l’autre.

La première tendance qui ressort, c’est que très peu d’utilisateurs sont prêts à lâcher leur smartphone au bout d’un an pour acquérir le nouveau modèle puisqu’ils représentent seulement 2% de l’échantillon, d’un côté comme de l’autre. Il faut dire qu’un smartphone haut de gamme est souvent cher au moment de son lancement. Raison pour laquelle, il est souvent plus avantageux d’acheter un flagship de l’année précédente.

En revanche, 51% des utilisateurs iPhone et 40% des utilisateurs Android renouvellent leur smartphone au bout d’une période de deux ans. Délai qui correspond à la durée d’engagement lorsqu’on achète un smartphone subventionné chez un opérateur mais également à partir duquel il devient possible d’acquérir un nouvel appareil au meilleur prix en restant chez le même opérateur. C’est d’ailleurs le cas de plus de la moitié des utilisateurs iOS qui n’achètent qu’un nouvel iPhone sur deux.

De leur côté, les utilisateurs de l’OS de Google se montrent plus conservateurs puisque 58% d’entre eux conservent leur smartphone jusqu’à ce qu’il devienne obsolète, soit parce qu’il n’est plus mis à jour ou qu’il affiche un trop gros décalage avec les smartphones dernier cri, soit parce qu’il ne fonctionne plus, contre 47% des utilisateurs iOS. Il faut dire qu’Apple sait y faire lorsqu’il est question de pousser son dernier iPhone dans les bras de ses clients.

Avec le soutien de son partenaire DeNA spécialiste du Free-to-Play, Nintendo prépare son incursion sur les terminaux mobiles pour l’année prochaine. Son Président, Satoru Iwata est d’ailleurs revenu sur les stratégies de vente que l’entreprise nippone comptait employer pour ce marché en pleine expansion.

Pour commencer, il va falloir se préparer à découvrir un nouveau système d’acquisition des jeux car si Iwata san ne compte pas produire de jeux premiums, il n’aime pas non plus l’appellation « Free-to-Play ». Pour lui, le jeu n’est pas gratuit, c’est pour ça que désormais, nous parlerons de « Free-to-Start » plus convenable et juste selon lui.

Le CEO de Nintendo déclare ainsi vouloir proposer des jeux gratuits durant un temps, devenant payant par la suite. Selon lui, le prix des jeux mobile du fait de leurs bas prix, dévaluent les jeux vidéos sur les moyens et longs termes.

Aussi, contrairement aux jeux consoles, le succès du jeu mobile ne dépend pas vraiment de sa date de sortie. En effet,s’il occasionne de bons retours, il ne pourra qu’accroître sa communauté d’utilisateurs. Afin d’accroître cette communauté, il explique :

Une fois que la valeur d’un jeu baisse, elle ne remonte plus.

Voilà aussi pourquoi Nintendo n’envisage pas de sortie prochaine contrairement à ce que nous pensions de ces toutes nouvelles créations. La société va prendre son temps pour élaborer un calendrier de sorties planifiant des ajouts de contenus permettant d’intéresser de nouveaux joueurs, renouveler l’intérêt des premiers…pour que la valeur du jeu tende vers le haut plutôt que le bas.

Les jeux de Nintendo viseront un public le plus large possible et ne se cantonnera pas à une base de joueur particulière. En touchant le plus grand nombre, les personnes emballées par le jeu se verront proposer de petites sommes à débourser, contrairement aux « Free-to-Play » où généralement les achats mènent à de lourdes dépenses.

En résumé, les jeux de Nintendo à venir allieront qualité et accessibilité afin de remplir le modèle de viabilité attendu par la société. Plus la communauté de joueur sera grande, moins les sommes à débourser seront élevées.