Google mise sur le smartphone pour démocratiser la réalité virtuelle
En matière de réalité virtuelle, il faut choisir son camp. D’un côté, il y a les casques qui se branchent à un PC ou à une console, comme l’Oculus Rift ou le Playstation VR. De l’autre, des solutions mobiles, en glissant son smartphone derrière des lentilles, comme le Gear VR de Samsung. C’est sur cette dernière approche que mise Google avec sa plateforme DayDream, qui sera lancée sur Android à l’automne. Mercredi, l’entreprise a annoncé une dizaine de partenaires, qui fabriqueront des smartphones compatibles et plusieurs casques. Jeudi, le vice-président en charge de la réalité virtuelle, Clay Bavor, a confirmé que Google planchait également sur un appareil maison. Selon lui, l’approche mobile est la seule, pour l’instant, qui permettra de « démocratiser la réalité virtuelle ».
Le prix
« L’expérience de la réalité virtuelle doit pouvoir être vécue par tous », estime Bavor. Il n’a pas précisé le prix des futurs appareils mais cela sera sans doute proche du Gear VR de Samsung : environ 100 euros pour le casque et 500-750 euros pour un smartphone haut de gamme. C’est entre deux et trois fois moins que pour l’Oculus Rift ou le HTC Vive avec un PC gamer. Surtout, d’ici deux ans, la plupart des nouveaux smartphones seront compatibles avec DayDream, et la barrière d’entrée sera alors presque inexistante. Comme avec Android, Google veut fournir la plateforme et s’appuyer sur des partenaires pour la faire décoller.
La liberté
Etre transporté dans un monde virtuel est un trip incroyable. Notre cerveau et nos sens sont trompés par l’illusion, avec une sensation de « présence » impossible à décrire sans en faire l’expérience. Le problème des solutions surpuissantes, c’est que l’on reste attaché par un cordon ombilical entre le casque et le PC. En marchant dans son salon avec le Vive, ou en tournicotant sur sa chaise de bureau avec le Rift, on s’emmêle vite. Les solutions mobiles n’ont pas ce problème. Et avec son « Project Tango », qui permet de modéliser en 3D une pièce, Google pourrait offrir des expériences innovantes.
Les limites
Sur le papier, la réalité virtuelle mobile peut offrir une liberté absolue. Avec une grosse limitation actuelle : l’absence de « positional tracking ». Traduction : on peut tourner la tête pour admirer le paysage mais on ne peut pas se pencher pour regarder sous une table, s’accroupir pour éviter un missile, ou simplement marcher pour se déplacer dans le monde virtuel. Il faut utiliser une manette, ce qui limite l’immersion.
Pour suivre les mouvements de l’utilisateur, le HTC Vive utilise des stations installées dans la pièce. Google, comme John Carmack chez Oculus, travaille dur sur ce défi. L’entreprise de Mountain View pourrait s’appuyer sur la modélisation intérieure de Project Tango, mais aussi sur les mini-radars du Project Soli.
Il ne s’agit cependant pas que d’un problème de capteurs – déjà résolu par Microsoft avec HoloLens. Il faut aussi économiser la batterie du smartphone et éviter la surchauffe du processeur. De l’autre côté, les solutions « câblées » attendent des progrès du wifi, encore loin d’offrir des débits suffisants pour une latence inférieure à 20 ms sur du streaming 4K non-compressé. Comme souvent, ce n’est sans doute qu’une question de temps.
Le prix
« L’expérience de la réalité virtuelle doit pouvoir être vécue par tous », estime Bavor. Il n’a pas précisé le prix des futurs appareils mais cela sera sans doute proche du Gear VR de Samsung : environ 100 euros pour le casque et 500-750 euros pour un smartphone haut de gamme. C’est entre deux et trois fois moins que pour l’Oculus Rift ou le HTC Vive avec un PC gamer. Surtout, d’ici deux ans, la plupart des nouveaux smartphones seront compatibles avec DayDream, et la barrière d’entrée sera alors presque inexistante. Comme avec Android, Google veut fournir la plateforme et s’appuyer sur des partenaires pour la faire décoller.
La liberté
Etre transporté dans un monde virtuel est un trip incroyable. Notre cerveau et nos sens sont trompés par l’illusion, avec une sensation de « présence » impossible à décrire sans en faire l’expérience. Le problème des solutions surpuissantes, c’est que l’on reste attaché par un cordon ombilical entre le casque et le PC. En marchant dans son salon avec le Vive, ou en tournicotant sur sa chaise de bureau avec le Rift, on s’emmêle vite. Les solutions mobiles n’ont pas ce problème. Et avec son « Project Tango », qui permet de modéliser en 3D une pièce, Google pourrait offrir des expériences innovantes.
Les limites
Sur le papier, la réalité virtuelle mobile peut offrir une liberté absolue. Avec une grosse limitation actuelle : l’absence de « positional tracking ». Traduction : on peut tourner la tête pour admirer le paysage mais on ne peut pas se pencher pour regarder sous une table, s’accroupir pour éviter un missile, ou simplement marcher pour se déplacer dans le monde virtuel. Il faut utiliser une manette, ce qui limite l’immersion.
Pour suivre les mouvements de l’utilisateur, le HTC Vive utilise des stations installées dans la pièce. Google, comme John Carmack chez Oculus, travaille dur sur ce défi. L’entreprise de Mountain View pourrait s’appuyer sur la modélisation intérieure de Project Tango, mais aussi sur les mini-radars du Project Soli.
Il ne s’agit cependant pas que d’un problème de capteurs – déjà résolu par Microsoft avec HoloLens. Il faut aussi économiser la batterie du smartphone et éviter la surchauffe du processeur. De l’autre côté, les solutions « câblées » attendent des progrès du wifi, encore loin d’offrir des débits suffisants pour une latence inférieure à 20 ms sur du streaming 4K non-compressé. Comme souvent, ce n’est sans doute qu’une question de temps.
0 commentaires