Gossip : l’application pour poster les rumeurs qui fait fureur et malheur
C’est l’une des applications du moment. A peine sortie, elle a déjà fait couler beaucoup d’encre. Son nom, c’est Gossip. Et si cette application fait déjà des émules, c’est parce qu’elle permet de poster des rumeurs (« gossip » en anglais) sur n’importe qui, n’importe quand. Elle cartonne chez les adolescents mais affole les adultes. Gossip c’est l’application qui fait fureur et malheur.
« Welcome to the scandalous lives of Manhattan’s elite » c’est la phrase d’accroche de la célèbre série Gossip Girl, qui cartonne chez les adolescents. Littéralement elle signifie « Bienvenue dans les vies scandaleuses de l’élite new-yorkaise ».
Cette série raconte les coucheries, beuveries et autres histoires à l’eau de rose de la jeunesse new-yorkaise hupée de l’Upper East Side, histoires qui fuitent grâce à une application de rumeurs. Cindy Mouly, une française de 25 ans s’en est inspirée pour créer l’application Gossip.
Le principe est simple : l’utilisateur poste un ragot, une rumeur, un potin aussi long qu’un tweet, soit 140 caractères. Une photo ou une vidéo peuvent y être ajoutées pour figurer comme des « preuves ».
Gossip rend ce ragot visible pendant 10 secondes seulement et identifie évidemment les personnes concernées. Il se répand ensuite à une vitesse folle parmi les contacts de l’utilisateur via son répertoire téléphonique et son compte Facebook. Lancée mi-Mai, l’application a été téléchargée 70 000 fois dès la première semaine.
Cette série raconte les coucheries, beuveries et autres histoires à l’eau de rose de la jeunesse new-yorkaise hupée de l’Upper East Side, histoires qui fuitent grâce à une application de rumeurs. Cindy Mouly, une française de 25 ans s’en est inspirée pour créer l’application Gossip.
Le principe est simple : l’utilisateur poste un ragot, une rumeur, un potin aussi long qu’un tweet, soit 140 caractères. Une photo ou une vidéo peuvent y être ajoutées pour figurer comme des « preuves ».
Gossip rend ce ragot visible pendant 10 secondes seulement et identifie évidemment les personnes concernées. Il se répand ensuite à une vitesse folle parmi les contacts de l’utilisateur via son répertoire téléphonique et son compte Facebook. Lancée mi-Mai, l’application a été téléchargée 70 000 fois dès la première semaine.
Déjà suspendu après seulement deux semaines
Le problème c’est que si cette application fait fureur chez les adolescents qui peuvent « faire comme à la télé », elle suscite de nombreuses inquiétudes auprès des parents et de l’Education Nationale. Ces responsables de l’éducation des enfants voient en Gossip un moyen de favoriser les fausses rumeurs et le harcèlement en ligne.
Ce problème du harcèlement a déjà conduit à de nombreux malheurs avec l’essor des réseaux sociaux. Mais Gossip, en permettant de colporter n’importe quel ragot sur n’importe qui de manière anonyme pousse le vice extrêmement loin.
Aux Etats-Unis, des applications comme Secret ou After School reposant sur le même principe ont déjà été bannies il y a longtemps (elles existent aussi depuis longtemps). Un élève de 17 ans a même été arrêté à Détroit pour avoir tenu ces propos sur l’application :
Demain, je vais tous vous tuer. Jusqu’au dernier. Et ce sera encore plus gros que Columbine… Mort à vous tous.
L’application Gossip, reprenant exactement le même principe, a déjà été suspendue par « l’organisation de la modération ». Malgré tout, chaque jour, 10 000 nouveaux téléchargements sont enregistrés. La créatrice de l’application, très réactive, a déjà changé les conditions d’utilisation (que même les adultes ne lisent pas).
L’application sera désormais interdite aux moins de 16 ans contre 12 ans auparavant. Il est stipulé que les messages « incitant à la haine, à la violence, au racisme, à la discrimination » ou « harcelant ou incitant au harcèlement » ainsi que les « messages injurieux , diffamatoires ou insultants, dans le but de nuire ou de se venger » sont interdits. D’accord, mais quelle serait la sanction en cas de non respect de ces conditions ? On ne sait pas.
Le problème c’est que si cette application fait fureur chez les adolescents qui peuvent « faire comme à la télé », elle suscite de nombreuses inquiétudes auprès des parents et de l’Education Nationale. Ces responsables de l’éducation des enfants voient en Gossip un moyen de favoriser les fausses rumeurs et le harcèlement en ligne.
Ce problème du harcèlement a déjà conduit à de nombreux malheurs avec l’essor des réseaux sociaux. Mais Gossip, en permettant de colporter n’importe quel ragot sur n’importe qui de manière anonyme pousse le vice extrêmement loin.
Aux Etats-Unis, des applications comme Secret ou After School reposant sur le même principe ont déjà été bannies il y a longtemps (elles existent aussi depuis longtemps). Un élève de 17 ans a même été arrêté à Détroit pour avoir tenu ces propos sur l’application :
Demain, je vais tous vous tuer. Jusqu’au dernier. Et ce sera encore plus gros que Columbine… Mort à vous tous.
L’application Gossip, reprenant exactement le même principe, a déjà été suspendue par « l’organisation de la modération ». Malgré tout, chaque jour, 10 000 nouveaux téléchargements sont enregistrés. La créatrice de l’application, très réactive, a déjà changé les conditions d’utilisation (que même les adultes ne lisent pas).
L’application sera désormais interdite aux moins de 16 ans contre 12 ans auparavant. Il est stipulé que les messages « incitant à la haine, à la violence, au racisme, à la discrimination » ou « harcelant ou incitant au harcèlement » ainsi que les « messages injurieux , diffamatoires ou insultants, dans le but de nuire ou de se venger » sont interdits. D’accord, mais quelle serait la sanction en cas de non respect de ces conditions ? On ne sait pas.
L’Education Nationale et les Syndicats de lycéens s’inquiètent aussi
Dans tous les cas de figure, l’Education Nationale ainsi que les syndicats de lycéens ont tiré la sonnette d’alarme. Najat Vallaud-Belkacem a appelé à la plus grande « vigilance ». Il est demandé aux recteurs d’Académies de signaler aux Procureurs de la République « tous propos injurieux ou diffamatoires proférés à l’encontre d’élèves ou de personnels ».
De leur côté, les syndicats de lycéens Syndicat général des lycéens et la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl) ont tout simplement demandé l’interdiction pure et simple de Gossip. Si les lycéens eux-même demandent le retrait l’application, ce n’est certainement pas pour rien.
Dans tous les cas de figure, l’Education Nationale ainsi que les syndicats de lycéens ont tiré la sonnette d’alarme. Najat Vallaud-Belkacem a appelé à la plus grande « vigilance ». Il est demandé aux recteurs d’Académies de signaler aux Procureurs de la République « tous propos injurieux ou diffamatoires proférés à l’encontre d’élèves ou de personnels ».
De leur côté, les syndicats de lycéens Syndicat général des lycéens et la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl) ont tout simplement demandé l’interdiction pure et simple de Gossip. Si les lycéens eux-même demandent le retrait l’application, ce n’est certainement pas pour rien.
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