SFR s’exprime sur le rejet de l’offre de rachat de Bouygues Telecom
Il y a quelques jours, SFR-Numéricable a voulu s’offrir Bouygues Telecom pour 10 milliards d’euros, et tout semblait en place pour que l’offre soit acceptée. Malheureusement, ou heureusement selon le point de vue, le groupe Bouygues a finalement refusé le rachat, à la surprise générale.
Depuis ce refus catégorique, une source proche du conseil d’administration de Bouygues avait dévoilé les raisons qui avaient poussé ce dernier à refuser l’offre mirobolante. SFR-Numéricable ne souhaite pas pour autant rester dans son coin à écouter, et s’est finalement décidé à réagir et apporter des précisions sur son offre.
Ainsi, Atlice, maison mère de SFR-Numéricable, a déclaré avoir pris acte de la décision du conseil d’administration de Bouygues, tout en regrettant que celui-ci « n’ait cherché à obtenir la moindre précision ou explication sur son offre avant la présentation ». C’est donc tout naturellement que Atlice est revenu sur certains points, afin d’arrondir les angles, et donner son point de vue sur cette affaire.
Ainsi, Atlice, maison mère de SFR-Numéricable, a déclaré avoir pris acte de la décision du conseil d’administration de Bouygues, tout en regrettant que celui-ci « n’ait cherché à obtenir la moindre précision ou explication sur son offre avant la présentation ». C’est donc tout naturellement que Atlice est revenu sur certains points, afin d’arrondir les angles, et donner son point de vue sur cette affaire.
C’est tout d’abord la valorisation de Bouygues Telecom qui est évoquée, puisque selon Atlice, l’offre de 10 milliards d’euros corresponds à environ 15 fois l’estimation Ebitda, Earnings before Interest, Taxes, Depreciation, and Amortization, réalisée par Bouygues en 2015. Il s’agirait même de 25 fois l’Ebitda réel, de quoi se rendre compte à quel point cette offre est démesurée.
Atlice a aussi expliqué que le financement de l’opération ne comprenait aucun risque, puisque déjà assuré et sécurisé via diverses sources de revenus, et annonce donc indirectement que l’argument de Bouygues sur les risques financiers n’est pas valable.
Le financement de l’opération est intégralement assuré et sécurisé, sans condition, aux termes des lettres d’engagement jointes à la remise de l’offre de BNP, JP Morgan et Morgan Stanley ; il correspond, pour environ 3,5 à 4 milliards d’euros à de l’emprunt bancaire, et pour environ 6 à 6,5 milliards d’euros à des fonds propres composés notamment pour 3,5 à 4 milliards d’euros de cessions d’actifs et d’augmentation de capital (réservée au groupe Bouygues si l’option de paiement partiel en actions était retenue) et d’environ 2,5 milliards d’euros de trésorerie disponible de Numericable-SFR au moment de la réalisation de l’opération. L’opération est ainsi financée à hauteur de 60%-65% en fonds propres et à hauteur de 35%-40% en dette, et non pas à hauteur de 10 milliards de dettes comme indiquées dans des fuites à la presse.
Le groupe SFR-Numéricable est aussi revenu sur les risques d’un tel rachat, et a précisé que celui-ci était encadré, et que des négociations exclusives avec Iliad, maison mère de Free, avaient été engagées pour réaliser des transferts d’actifs. Cela aurait dû se faire dès l’acquisition de Bouygues Telecom, et aurait permis à Atlice de réussir, comme cela a pu se faire pour les opérations réalisées en France par le groupe, mais étant donné l’échec de l’opération, cela ne devrait pas se produire.
Ces accords sont plus larges que ceux dont Bouygues s’est prévalue en mars 2014 dans le cadre de sa tentative de rachat échouée de SFR. Altice et Numericable-SFR ont par ailleurs initié des contacts avec les autorités concernées en vue de traiter et régler toutes les problématiques en cause, comme ils l’ont fait pour toutes les opérations qu’ils ont menées à bien en France.
Enfin, Atlice conclut avec la question de l’emploi, en précisant que la politique aurait été « identique à celles souscrites pour l’acquisition de SFR », qui, pour rappel, est considérée comme un enfer vue de l’intérieur. Voilà donc pour l’avis de SFR-Numéricable sur ce refus catégorique du groupe Bouygues, et qui devrait mettre un terme à l’histoire de rachat de ce dernier, à moins qu’une nouvelle intervention arrive dans les prochains jours, pour de nouveau arrondir les angles.
Le financement de l’opération est intégralement assuré et sécurisé, sans condition, aux termes des lettres d’engagement jointes à la remise de l’offre de BNP, JP Morgan et Morgan Stanley ; il correspond, pour environ 3,5 à 4 milliards d’euros à de l’emprunt bancaire, et pour environ 6 à 6,5 milliards d’euros à des fonds propres composés notamment pour 3,5 à 4 milliards d’euros de cessions d’actifs et d’augmentation de capital (réservée au groupe Bouygues si l’option de paiement partiel en actions était retenue) et d’environ 2,5 milliards d’euros de trésorerie disponible de Numericable-SFR au moment de la réalisation de l’opération. L’opération est ainsi financée à hauteur de 60%-65% en fonds propres et à hauteur de 35%-40% en dette, et non pas à hauteur de 10 milliards de dettes comme indiquées dans des fuites à la presse.
Le groupe SFR-Numéricable est aussi revenu sur les risques d’un tel rachat, et a précisé que celui-ci était encadré, et que des négociations exclusives avec Iliad, maison mère de Free, avaient été engagées pour réaliser des transferts d’actifs. Cela aurait dû se faire dès l’acquisition de Bouygues Telecom, et aurait permis à Atlice de réussir, comme cela a pu se faire pour les opérations réalisées en France par le groupe, mais étant donné l’échec de l’opération, cela ne devrait pas se produire.
Ces accords sont plus larges que ceux dont Bouygues s’est prévalue en mars 2014 dans le cadre de sa tentative de rachat échouée de SFR. Altice et Numericable-SFR ont par ailleurs initié des contacts avec les autorités concernées en vue de traiter et régler toutes les problématiques en cause, comme ils l’ont fait pour toutes les opérations qu’ils ont menées à bien en France.
Enfin, Atlice conclut avec la question de l’emploi, en précisant que la politique aurait été « identique à celles souscrites pour l’acquisition de SFR », qui, pour rappel, est considérée comme un enfer vue de l’intérieur. Voilà donc pour l’avis de SFR-Numéricable sur ce refus catégorique du groupe Bouygues, et qui devrait mettre un terme à l’histoire de rachat de ce dernier, à moins qu’une nouvelle intervention arrive dans les prochains jours, pour de nouveau arrondir les angles.
0 commentaires